Les contemplations (Poésie) de Victor Hugo

demain dès l’aube de Victor Hugo

Les contemplations de Victor Hugo : introduction

Découvrez la chronique rédigée par Max Antoine Brun sur le livre Les contemplations de Victor Hugo.

Année de parution de « Les contemplations » : 1856.

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Victor Hugo : biographie

Victor Hugo était un poète, romancier et dramaturge français du mouvement romantique né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Hugo est considéré comme l’un des plus grands écrivains français. Il est, également, l’un des plus célèbres. Ses œuvres les plus célèbres sont les romans Les Misérables, paru en 1862, Notre-Dame de Paris, paru en 1831. Victor Hugo est, aussi, connu pour être l’auteur de grands poèmes présents dans le livre Les Contemplations que nous allons aborder aujourd’hui. Il a aussi publié un recueil de poèmes qui s’intitule La Légende des siècles.

Hugo était à la pointe du mouvement littéraire romantique avec sa pièce Cromwell et le drame Hernani. Beaucoup de ses œuvres ont inspiré la musique, de son vivant et après sa mort, notamment les comédies musicales Les Misérables et Notre-Dame de Paris. Il a produit plus de 4 000 dessins au cours de sa vie et a fait campagne pour des causes sociales telles que l’abolition de la peine capitale.

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Les contemplations : présentation

Les Contemplations est un recueil de poèmes de Victor Hugo, publié en 1856. Il se compose de 156 poèmes dans six livres. La plupart des poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, bien que le plus ancien date de 1830. La mémoire joue un rôle important dans la collection, car Hugo expérimentait le genre de l’autobiographie en vers. La collection est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo, noyée dans la Seine.

Autres oeuvres de Victor Hugo : 

• Les Misérables (1862) ;
• Notre Dame de Paris (1831) ;
• Claude Gueux (1834) ;
• La légende des siècles (1859) ;
• Les châtiments (1853) ;
• Ruy Blas (1838) ;
• Hermani (1830).

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Les contemplations : Demain dès l’aube…

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

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Les contemplations : avis

Victor Hugo est bon en poésie, moins bon qu’en roman et pas le meilleur poète français. Il se laisse souvent aller à la facilité et ne respecte pas toujours une métrique régulière dans sa poésie. Même dans « Demain dès l’aube, je partirai… », on voit bien que les unités metriques ne sont pas toujours respectées.

Il commence avec un premier hémistiche en trois répétitions de deux unités métriques et continue avec une répétition de deux unités métriques. Dans le vers suivant, il fait de même. Ce qui saccade le rythme du poème. C’est comme-ci on était invité à une danse avec des pas de danse aléatoire. Ça marche que si la dame fait confiance au Mr. Heureusement pour Hugo on lui fait confiance et c’est là que réside son plus grand génie… parce qu’après lui avoir fait confiance, à la fin de la deuxième strophe on est séduit et on finit par comprendre pourquoi ce poème est parmi les plus beaux poèmes écrits en langue française.

10 strophes pour vous donner envie d’acheter Les contemplations de Victor Hugo

« Aimons toujours ! aimons encore !
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour, c’est l’hymne de la nuit. »
1ère strophe de XXII (L’âme en fleur) (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 103

« Tout revit, ma bien aimée !
Le ciel gris perd sa pâleur ;
Quand la terre est embaumée,
Le coeur de l’homme est meilleur. »
1ère strophe de Après l’hiver (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 105

« Oui, va prier à l’église,
Va ; mais regarde en passant,
Sous la vieille voûte grise,
Ce petit nid innocent. »
1ère strophe de La nichée sous le portail (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 111

« Il est temps que je me repose
Je suis terrassé par le sort.
Ne me parlez pas d’autre chose
Que des ténèbres où l’on dort. »
1ère strophe de Trois ans après (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 195

« Elle était pâle, et pourtant rose,
Petite avec de grands cheveux.
Elle disait souvent : Je n’ose,
Et ne disait jamais : Je veux. »
1ère strophe de VII (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 202

« Enfant, laisse aux mers inquiètes
Le naufragés, tribun ou roi ;
Laisse s’en aller les poëtes !
La poésie est près de toi. »
1ère strophe de Au fils d’un poëte (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 222

« Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait :  » Jouez, mais je défends »
 » Qu’on marche dans les fleurs et qu’on monte aux échelles. » »
1ère strophe de Aux feuillantines (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 222

« Oui, c’est une heure solennelle !
Mon esprit en ce jour serein
Croit qu’un peu de gloire éternelle
Se mêle au bruit contemporain. »
1ère strophe de Aux poëtes qui m’envoie une plume d’aigle (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 257

« Dites, pourquoi, dans l’insondable
Au mur d’airain,
Dans l’obscurité formidable
Du ciel serein. »
1ère strophe de IBO (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 278

« Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne !
O mère au coeur profond, mère, vous avez beau
Laisser la porte ouverte afin qu’elle revienne,
Cette pierre là-bas dans l’herbe est un tombeau ! »
1ère strophe de Claire (Les contemplations, Victor Hugo) – Page 308

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