ennéasyllabe, vers de 9 syllabes
Ennéasyllabe
Vers de 9 syllabes
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Le ennéasyllabe est un type de vers qu’il n’est pas facile à utiliser, mais une fois que tu le maitrise il te permet de réaliser des prouesses stylistiques. Mais, encore faut-il savoir ce qu’est le énnéasyllabe. Je vais tout dire, ne t’inquiètes pas.
Enneasyllabe, vers de 9 syllabes
Ennéasyllabe : définition
Ennéasyllabe est un vers composé de 9 syllabes. Il est considéré comme déséquilibré.
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Ennéasyllabe : Exemple
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n’ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l’Indécis au Précis se joint.
C’est des beaux yeux derrière des voiles,
C’est le grand jour tremblant de midi,
C’est, par un ciel d’automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles !
Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !
Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L’Esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l’Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !
Prends l’éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d’énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l’on n’y veille, elle ira jusqu’où ?
O qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d’un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?
De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
Vers d’autres cieux à d’autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym…
Et tout le reste est littérature.
Poème, « Art poétique » de Paul Verlaine
Enneasyllabe, vers de 9 syllabes
Ennéasyllabe dans ma poésie
Je n’ai pas pour le moment écrit de ennéasyllabe dans ma poésie. Qui sait ça arrivera peut-être un jour.
regard non échangé – ennéasyllabe
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Liste d’auteurs ayant pratiqué le ennéasyllabe
- Paul Verlaine
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Ennéasyllabe : anecdote
Victor Hugo, n’était pas fan de l’ennéasyllabe de sorte que dans son poème Djinns, poème dans lequel il utilise tous les mètres syllabiques qui existe, il ne l’utilise pas. Passant de l’octosyllabe au décasyllabe. La raison de ce désamour est le déséquilibre que les auteurs accordent à ce vers.
On emploi souvent l’ennéasyllabe dans les textes des chansons Jazzy.
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Découvre d’autres types de vers
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Monosyllabe
Le monosyllabe est un vers peu usité en poésie française. Il s’agit d’un vers qui ne fait qu’une syllabe.
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Vers léonin
Peu connu et peu utilisé de par la complexité qu’il impose. Il est parmi les plus beau à entendre et lire.
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Trissyllabe
Peu utilisé, il est pourtant indispensable à certain type de poème ; dont le poème en avalanche ou poème boule de neige.
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Tétrasyllabe
L’un des vers les moins utilisés en langue française, mais bien utiliser il peut être très beau.
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Dissyllabe
Le dissyllabe est un vers de 2 syllabes. Il est peu utilisé, il est pourtant indispensable à certain type de poème.
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Hexasyllabe
L’hexasyllabe est un vers de 6 syllabes, il est considéré comme un vers à « mètres simples » : il fait moins de 8 syllabes.
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Pentasyllabe
Le pentasyllabe est un vers de 5 syllabes, il est considéré comme un vers à « mètres simples », car il fait moins de 8 syllabes.
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Heptasyllabe
L’heptasyllabe est un vers de 7 syllabes, il est considéré comme un vers à « mètres simples », car il fait moins de 8 syllabes.
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Octosyllabe
L’octosyllabe est un vers composé de 8 syllabes. Avec l’Alexandrinet le Décasyllabe, c’est le vers le plus usité dans la poésie française.
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Décasyllabe
Le décasyllabe est (avec l’alexandrin et l’octosyllabe) le vers le plus utilisé. Il est utile de connaître sa signification, afin de mieux le dompter.
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Hendécasyllabe
L’hendécasyllabe, moins utilisé que l’alexandrin, le décasyllabe ou encore l’octosyllabe, mais il reste un vers d’une grande beauté.
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Alexandrin
L’alexandrin de tous les types de vers est le plus connu. Il est parmi les plus utilisés. Je l’utilise dans plusieurs de mes poèmes.
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L’ennéasyllabe selon Max Antoine Brun
L’ennéasyllabe, ce rythme en neuf pulsations, résonne en moi comme une méditation poétique, une cadence qui évoque la profondeur et l’intensité des émotions humaines. Chaque ennéasyllabe est une invitation à explorer les recoins cachés de la langue, à plonger dans les abysses de la créativité.
L’ennéasyllabe, c’est un poème en soi, une expression concise qui nécessite une réflexion minutieuse sur chaque syllabe, chaque mot. C’est une forme qui demande un équilibre délicat entre la contrainte et la liberté.
Dans chaque ennéasyllabe, je trouve une puissance qui me pousse à exprimer des idées profondes avec une économie de mots. Chaque ligne est une concentration d’émotion, une vibration qui résonne avec le lecteur.
L’ennéasyllabe, c’est un rythme qui évoque la respiration humaine. Les neuf syllabes créent une cadence organique, une séquence régulière qui rappelle le battement régulier du cœur.
Chaque ennéasyllabe est un défi, une opportunité d’explorer comment les mots peuvent s’assembler pour créer des images vivantes. La contrainte de neuf syllabes pousse à la créativité, à trouver des façons ingénieuses de transmettre des pensées complexes.
L’ennéasyllabe est une forme versatile, qui peut être utilisée pour créer des poèmes épiques, des poèmes lyriques, des poèmes narratifs et bien plus encore. C’est une preuve que cette structure syllabique peut s’adapter à différentes intentions poétiques.
Ce rythme m’invite à jouer avec les sonorités. J’aime explorer comment les mots résonnent ensemble en neuf temps, comment les rimes et les répétitions peuvent créer une symphonie poétique.
Chaque ennéasyllabe est comme une énigme, une émotion encapsulée dans une équation linguistique. Chaque vers est une fenêtre ouverte sur un monde de sens et de sensations, une porte d’entrée vers l’intimité de l’âme.
En fin de compte, l’ennéasyllabe est un chemin poétique vers la découverte de soi et des autres. C’est une forme qui nous pousse à explorer les profondeurs du langage, à jouer avec les sons et les sens pour créer des poèmes qui touchent l’âme et éveillent l’imagination. Chaque ennéasyllabe est un voyage en soi, une exploration des possibilités infinies de la parole.
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9 anecdotes sur l’ennéasyllabe
Anecdote 1 : Au Japon, la forme poétique « chōka » est une série de vers en ennéasyllabes, alternant avec des vers en pentasyllabes, créant ainsi un rythme poétique unique et mélodique qui est utilisé pour exprimer une gamme d’émotions.
Anecdote 2 : Dans la poésie médiévale française, l’ennéasyllabe était utilisé dans les chants populaires et les ballades, contribuant à la musicalité des paroles et à la transmission orale des récits.
Anecdote 3 : L’ennéasyllabe a été fréquemment utilisé dans la poésie lyrique des troubadours et des trouvères, créant des poèmes d’amour et de courtoisie qui étaient souvent chantés lors de rassemblements sociaux.
Anecdote 4 : Au cours de la Renaissance, l’ennéasyllabe a été utilisé par des poètes comme Pierre de Ronsard pour créer des poèmes élégants et mélodieux, illustrant comment cette structure syllabique était adaptée à différentes époques.
Anecdote 5 : L’ennéasyllabe est souvent utilisé dans les formes poétiques traditionnelles de la Grèce antique, telles que l’épigramme, où il est utilisé pour exprimer des pensées mémorables et des observations humoristiques.
Anecdote 6 : Les chants liturgiques et sacrés de diverses cultures, y compris les hymnes chrétiens, intègrent souvent l’ennéasyllabe pour créer une récitation mélodique et contemplative.
Anecdote 7 : Des poètes tels que Dante Alighieri ont utilisé l’ennéasyllabe dans la composition de sonnets, où le rythme régulier de neuf syllabes permet de créer des vers fluides et mélodiques.
Anecdote 8 : L’ennéasyllabe est un élément essentiel de la poésie épique dans de nombreuses cultures, utilisé pour raconter des histoires épiques et des légendes héroïques avec une cadence rythmique.
Anecdote 9 : Dans la poésie contemporaine, l’ennéasyllabe continue d’être un choix privilégié pour créer des poèmes lyriques et expressifs, montrant comment cette forme syllabique a traversé les âges pour continuer à inspirer les poètes d’aujourd’hui.