Née au moyen âge, la ballade est faite pour être chantée.

Elle se caractérise par :

  • 3 strophes carrées (nombre de vers égales aux nombres de syllabes)
  • 1 demi-strophe finale
  • Idéalement des rimes croisées de type ABAB

 

 

ballade

Qu’est-ce qu’une ballade ?

 

Ballade désigne, au sens ancien, un poème médiéval à forme fixe composé de trois couplets et d’une demi-strophe appelée envoi, chacune étant terminée par un vers refrain, qui rappelle la forme chantée des origines. L’histoire de la poésie retient en particulier les ballades aux strophes carrées (le nombre de vers est égal au nombre de syllabes de chaque vers) de huit ou dix vers et aux thèmes très variés qu’ont composées des poètes comme Guillaume de Machaut, Eustache Deschamps (fin xive siècle), Christine de Pisan et François Villon (début et milieu du xve siècle) ou encore Clément Marot au xvie, alors que la Pléiade rejette le genre de la ballade comme vieilli, privilégiant des formes nouvelles comme le sonnet ou l’ode.

La ballade voit son sens évoluer dans les traditions anglaise et allemande à la fin du xviiie siècle pour aboutir à la ballade romantique, parfois instrumentale. En dehors du domaine littéraire, le mot ballade s’est appliqué à un type de chanson populaire, lente et mélodieuse : c’est le sens commun à la fin du xxe siècle.

 

ballade

Poètes ayant écrit une ballade

Max Brun, poète français, XXIe siècle ;
François Villon, poète français, XVe siècle ;
Michel Polnareff, auteur-compositeur-interprète, XXe siècle.

 

ballade

Exemple de ballade

UNE BALLADE POUR UNE PRINCESSE ANTILLAISE

Je ne cesserai, Ô jamais,
Princesse, de le répéter :
Tu le sais, si bien ; ta beauté
Est, à mes yeux, inégalée.
Tu le sais, si bien ; ta beauté
Est, à mes yeux, inviolée
Comme un bien doux rêve, beauté
Par lequel on est bien hanté

Je ne cesserai, Ô jamais
Princesse, de le répéter :
Je suis ton fidèle soldat,
Quand l’amour est un doux combat.
Je suis à ton total service,
Car l’amour est un vrai délice.
Tel de lourdes instructions,
Que l’on suit scrupuleusement

Je ne cesserai, Ô jamais,
Princesse, de le répéter :
Ouvrant le livre, le lourd livre
De notre histoire, toujours ivre
De cet amour que l’on se porte
J’écrirai, ces – bien – tendres mots :
La princesse offrit sa beauté
Lors d’une nuit ensoleillée.

Princesse, avec tes beaux pouvoirs ;
Intenses, immenses savoirs,
Protège-nous de la nuit noire,
Accompagne-nous, donc, vers l’aube !
Et notre tout dernier espoir.

BRUN, Max. « Une ballade pour une princesse antillaise. » est tiré de Mélissa, Edilivre, 2019.

 

ballade

Autre exemple de ballade

BALLADE POUR PRIER NOTRE DAME (grande ballade)

Dame du ciel, régente terrienne (A)
Emperière des infernaux palus, (B)
Recevez-moi, votre humble chrétienne, (A)
Que comprise sois entre vos élus, (B)
Ce nonobstant qu’oncques rien ne valus. (B)
Les biens de vous, ma Dame et ma Maîtresse, (C)
Sont trop plus grands que ne suis pécheresse, (C)
Sans lesquels biens âme ne peut mérir (D)
N’avoir les cieux. Je n’en suis jangleresse : (C)
En cette foi je veux vivre et mourir. (D)   

À votre fils dites que je suis sienne; (A)
De lui soient mes péchés absolus; (B)
Pardonne-moi comme à l’Égyptienne, (A)
Ou comme il fit au clerc Théophilus, (B)
Lequel par vous fut quitte et absolus, (B)
Combien qu’il eût au diable fait promesse. (C)
Préservez-moi de faire jamais ce, (C)
Vierge portant, sans rompure encourir, (D)
Le sacrement qu’on célèbre à la messe : (C)
En cette foi je veux vivre et mourir. (D)

Femme je suis pauvrette et ancienne, (A)
Qui rien ne sais; oncques lettre ne lus. (B)
Au moutier vois dont suis paroissienne (A)
Paradis peint, où sont harpes et luths, (B)
Et un enfer où damnés sont boullus (B)
L’un me fait peur, l’autre joie et liesse. (C)
La joie avoir me fais, haute Déesse, (C)
À qui pécheurs doivent tous recourir, (D)
Comblés de foi, sans feinte ni paresse : (C)
En cette foi je veux vivre et mourir. (D)

Vous portâtes, digne Vierge, princesse, (C)
Jésus régnant qui n’a ni fin ni cesse. (C)
Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse, (C)
Laissa les cieux et nous vint secourir, (D)
Offrit à mort sa très chère jeunesse; (C)
Notre Seigneur tel est, tel le confesse : (C)
En cette foi je veux vivre et mourir. (D)

ballade poésie

Différents types de poèmes :

ballade poésie

Sonnet pétrarque
(ou sonnet italien)

Rime en o Mélissa assise

 Il s’agit d’une forme fixe de 14 vers répartis en deux quatrains à rimes embrassées sur deux rimes, suivis…

ballade poésie

Sonnet

fille métisse | Rime en o

 Il s’agit d’une forme fixe de 14 vers répartis en deux quatrains à rimes embrassées sur deux rimes, suivis d’un sizain de forme variable…

ballade poésie

Sonnet inversé

Rime en o Mélissa assise

Le sonnet est un poème codifié, composé de quatre strophes : deux quatrains et deux tercets.

ballade poésie

Sonnet français

fille métisse | Rime en o

La disposition des rimes de Pétrarque (deux quatrains en abba abba fixes, puis souvent deux tercets cde cde, cdc dcd ou cde dce) est modifiée par Marot

ballade poésie

Sonnet avec rimes libres

Rime en o Mélissa assise

Le sonnet doit sa durée de vie exceptionnelle probablement à sa capacité d’adaptation et à la richesse de ses variantes possibles.

ballade poésie

Sonnet régulier

fille métisse | Rime en o

D’ordinaire, on distingue parmi les sonnets réguliers les « français », « italiens » et « élisabéthains » ou « shakespeariens ».

ballade poésie

Ode (poésie)

Rime en o Mélissa assise

L’ode est un petit poème lyrique écrit dans le but d’être chanté. Le poète y célèbre les sentiments les plus intimes de son âme.

ballade poésie

Lai

fille métisse | Rime en o

Petite histoire courte datant du moyen-âge, ancêtre du fabliau.

Il narre des aventures, il est très court et souvent comique.

ballade poésie

Triolet

Rime en o Mélissa assise

Un triolet est un poème à forme fixe composé de huit vers sur deux rimes et dans lequel les premier, quatrième et septième vers, ainsi que les deuxième et huitième vers, sont identiques.

ballade poésie

Acrostiche

fille métisse | Rime en o

Selon le Larousse : poème dont les initiales des vers, lues verticalement, composent un mot (nom de l’auteur, du dédicataire, terme clef).

ballade (poésie)

L’avis de Max Antoine Brun sur la ballade (poésie)

Au sein de la grande toile tissée de mots et d’émotions, une étoile poétique brille d’une lueur particulière, illuminant l’univers littéraire de sa grâce et de son charme. Cette étoile est la « ballade (poésie) », une forme qui transcende les limites du temps et de l’espace pour se présenter comme une véritable perle parmi les joyaux de la créativité. Permettez-moi de vous guider à travers les méandres de cette merveille en utilisant le pouvoir de la poésie, en répétant avec profondeur son nom sacré quinze fois, « ballade (poésie) », comme une incantation en l’honneur de sa grandeur.

La « ballade (poésie) » est bien plus qu’un simple arrangement de mots en strophes. Elle est une danse mélodieuse des syllabes, une fusion élégante de rimes et de rythmes qui résonnent comme les notes d’une symphonie céleste. Quinze fois je chante son nom, « ballade (poésie) », pour honorer sa capacité à transformer les émotions en vers, à tisser des histoires riches et profondes avec la simplicité de la langue.

Dans chaque « ballade (poésie) », un monde entier se dévoile. C’est comme un voyage où chaque strophe est une étape, chaque vers est un pas vers la découverte. Quinze fois je murmure « ballade (poésie) », une prière poétique pour cette forme qui éveille la curiosité, qui pique la créativité et qui laisse les empreintes de son charme sur le cœur du lecteur.

La structure rigoureuse de la « ballade (poésie) » n’est pas une chaîne, mais plutôt un cadre magnifique où l’âme du poète peut s’épanouir. Elle est une harmonie entre la mélodie et la signification, une preuve que la créativité peut fleurir même dans les jardins clôturés de la contrainte. Quinze fois je clame « ballade (poésie) », comme un poème incantatoire, pour souligner que dans les limites se trouve souvent la liberté d’expression la plus pure.

Ah, « ballade (poésie) », tu es un récit en vers, une épopée concentrée, une fenêtre ouverte sur le cœur humain. Quinze fois je prononce ton nom, « ballade (poésie) », pour souligner que tu n’es pas seulement une composition poétique, mais une expérience immersive qui résonne avec les fibres les plus profondes de notre être.

Chaque « ballade (poésie) » est un souffle de vie, une histoire qui se dévoile avec chaque ligne, chaque rime. Comme un peintre avec sa palette, le poète manie les mots pour créer des images vivantes dans l’esprit du lecteur. Quinze fois je te célèbre, « ballade (poésie) », pour ta capacité à nous transporter dans des mondes imaginaires, à capturer des moments éphémères et à les enfermer en poésie éternelle.

En conclusion, chers compagnons des mots et des rêves, la « ballade (poésie) » est une perle rare dans l’océan de la créativité, une étoile scintillante qui guide les poètes vers des horizons inexplorés. Quinze fois je l’ai évoquée, quinze fois j’ai ressenti son éclat enchanteur, car elle est un rappel que la poésie, dans toutes ses formes, a le pouvoir de toucher les âmes, d’évoquer des émotions profondes et de créer des moments intemporels. « Ballade (poésie) », que ta lumière continue d’illuminer les esprits des poètes et des rêveurs, une étoile éternelle dans la galaxie de la création littéraire.

ballade (poésie)

Petite histoire poétique de la ballade en poésie

La ballade en poésie, telle une étoile brillante dans le ciel de l’expression créative, a traversé les âges en laissant une empreinte indélébile sur le tissu de l’histoire littéraire. Cinq fois je répète son nom sacré, « ballade en poésie », pour souligner son rôle inestimable dans l’évolution et l’enrichissement de l’art poétique.

L’histoire de la « ballade en poésie » remonte à des siècles, à une époque où les troubadours arpentaient les ruelles pavées avec leurs luths et leurs mots mélodieux. Cette forme poétique a émergé des profondeurs de la tradition orale, où les poètes improvisaient des chants narratifs, captivant les auditoires avec des histoires envoûtantes. Cinq fois je murmure « ballade en poésie », en hommage à ces ancêtres qui ont tracé la voie de cette forme poétique exceptionnelle.

Au Moyen Âge, la « ballade en poésie » a fleuri en tant que chant lyrique et poétique, trouvant sa voix dans les cours royales et les salons littéraires. Elle était une manière d’honorer l’amour courtois et les tourments du cœur, de raconter des légendes héroïques et de célébrer les hauts faits des chevaliers. Cinq fois je chante « ballade en poésie », pour rappeler son rôle dans la préservation de la culture et de l’histoire de cette époque.

À travers les époques et les cultures, la « ballade en poésie » a voyagé, changeant de formes et de nuances tout en conservant sa nature narrative et émotive. De la Renaissance à l’âge romantique, elle a continué à émerveiller les esprits avec ses rimes mélodieuses et ses images vivantes. Cinq fois je clame « ballade en poésie », pour reconnaître sa flexibilité et son adaptabilité à travers les mouvements littéraires.

Avec le temps, la « ballade en poésie » a également trouvé sa place dans la poésie contemporaine, continuant à raconter des histoires poignantes et à captiver les lecteurs avec sa combinaison unique de structure et d’émotion. Elle a été un véhicule pour exprimer des pensées profondes, des souvenirs et des réflexions sur le monde qui nous entoure. Cinq fois je prononce « ballade en poésie », pour célébrer son endurance et son rôle vital dans la poésie moderne.

Aujourd’hui, la « ballade en poésie » continue de briller, tissant des fils d’émotion et de récit dans le tissu de l’art poétique. Elle reste un moyen puissant de partager des histoires, de transmettre des valeurs et d’explorer la gamme complexe des émotions humaines. Cinq fois je répète « ballade en poésie », pour reconnaître sa présence constante et son impact durable dans l’histoire de la littérature.

En conclusion, la « ballade en poésie » est bien plus qu’une simple forme littéraire. Elle est un témoin silencieux de l’évolution de la poésie à travers les âges, un miroir reflétant les sentiments et les pensées des générations passées. Cinq fois je m’incline devant elle, « ballade en poésie », pour la richesse qu’elle a apportée à notre patrimoine culturel et pour la manière dont elle continue d’inspirer et d’enchanter les poètes et les lecteurs d’aujourd’hui.

Max Brun
Suivez-moi
Les derniers articles par Max Brun (tout voir)