Le sonnet est un poème codifié, composé de quatre strophes : deux quatrains et deux tercets.

Le type de rime dépend du type de sonnet. Parmi les sonnets réguliers on distingue :

Tout d’abord, une rapide définition du sonnet : du latin sonare, « sonner », le sonnet, né en Italie avec Pétrarque, a été introduit en France au début de la Renaissance, par Marot notamment (auteur du premier sonnet français). Il s’agit d’une forme fixe de 14 vers répartis en deux quatrains à rimes embrassées sur deux rimes, suivis d’un sizain de forme variable, mais qui s’est fixé en une forme canonique d’un distique suivi d’un quatrain, divisé typographiquement en deux tercets (d’après le Lexique des termes littéraires du Livre de Poche, sous la direction de Michel Jarrety, 2001). (source ici : https://www.weblettres.net/spip/spip.php?article295)

D’ordinaire, on distingue parmi les sonnets réguliers les « français », « italiens » et « élisabéthains » ou « shakespeariens ». La régularité de la distribution des rimes suivant des formes codifiées n’est pas une condition nécessaire pour que l’on puisse parler de « sonnet », mais l’est évidemment pour parler de « sonnet régulier ». (source)

 

 

Le sonnet régulier

Le sonnet « Régulier » avec des rimes de type : ABAB ABAB CCD EED

Poète célèbre :

  • Charles Baudelaire, poème français du XIXe siècle.

Exemple :

A UNE DAME CREOLE

Au pays parfumé que le soleil caresse,
J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés
Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.

Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse
A dans le cou des airs noblement maniérés ;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.

Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,
Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d’orner les antiques manoirs,

Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraites
Germer mille sonnets dans le cœur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.

BAUDELAIRE, Charles. « A une dame créole » est tiré de Les fleurs du mal, Auguste Poulet-Malassis, 1867.

le sonnet régulier
Max Brun
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