Petite histoire courte datant du moyen-âge, ancêtre du fabliau.

Il narre des aventures, il est très court et souvent comique.

 

 

lai poésie

Qu’est-ce qu’un lai ?

 

Le lai est un poème à forme fixe apparu au xiie siècle et qui a désigné successivement des genres de poésie narrative assez différents.

Au Moyen Âge, ce mot n’était employé qu’au sens de « chant », ou plutôt « récit chanté » voire de « mélodie ». La majorité des médiévistes du xixe siècle distinguent le lai narratif, ancêtre du fabliau, et le lai lyrique, classification en genres étrangère aux auteurs des xiie siècle et xiiie siècle, et appliquent le terme non plus au chant qui a inspiré un conte en vers mais au conte versifié qui en a été tiré lui-même.

L’origine du lai et de son nom est peut-être née d’anciens souvenirs littéraires celtiques (llais en gallois ou laoith en gaélique) car les vieilles légendes de la matière de Bretagne y tiennent une grande place, mais on y trouve toujours aussi la matière de France et la matière de Rome.

 

 

Lai poésie

Le lai narratif

 

Les lais narratifs sont des poèmes abrégés, en octosyllabes suivis, à rimes plates, prenant pour sujet une aventure merveilleuse, qui se rattache en général aux légendes arthuriennes ou au cycle de la Table Ronde. On les disait en s’accompagnant de la harpe ou de la rote (course).

 

 

Lai poésie

Le lai lyrique

 

Le lai lyrique est une forme poétique et musicale de longueur variable, en strophes plus ou moins complexes, en usage surtout aux XIVe et XVe siècles, comme les lais de Guillaume de Machaut, de Christine de Pisan. Les lais purement lyriques parviennent à leur perfection technique au cours des XIIIe et XIVe siècles (course).

 

Exemple de lai :

D’euls deus fu il tut autresi,
Cume del chevrefoil esteit,
Ki à la codre se preneit :
Quant il est si laciez et pris
E tut entur le fust s’est mis,
Ensemble poient bien durer.
Mais ki puis les volt desevrer,
Li codres muert hastivement
Et chevrefoil ensemblement
— Bele amie, si est de nus :
Ne vus sanz mei, ne mei sanz vus

« Lai du chèvrefeuille » à propos de Tristan et d’Iseut, inconnu

lai poésie

Différents types de poèmes :

lai poésie

Sonnet pétrarque
(ou sonnet italien)

Rime en o Mélissa assise

 Il s’agit d’une forme fixe de 14 vers répartis en deux quatrains à rimes embrassées sur deux rimes, suivis…

lai poésie

Sonnet

fille métisse | Rime en o

 Il s’agit d’une forme fixe de 14 vers répartis en deux quatrains à rimes embrassées sur deux rimes, suivis d’un sizain de forme variable…

lai poésie

Sonnet inversé

Rime en o Mélissa assise

Le sonnet est un poème codifié, composé de quatre strophes : deux quatrains et deux tercets.

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Sonnet français

fille métisse | Rime en o

La disposition des rimes de Pétrarque (deux quatrains en abba abba fixes, puis souvent deux tercets cde cde, cdc dcd ou cde dce) est modifiée par Marot

Rime en o Mélissa assise

Le sonnet doit sa durée de vie exceptionnelle probablement à sa capacité d’adaptation et à la richesse de ses variantes possibles.

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Sonnet régulier

fille métisse | Rime en o

D’ordinaire, on distingue parmi les sonnets réguliers les « français », « italiens » et « élisabéthains » ou « shakespeariens ».

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Ode (poésie)

Rime en o Mélissa assise

L’ode est un petit poème lyrique écrit dans le but d’être chanté. Le poète y célèbre les sentiments les plus intimes de son âme.

fille métisse | Rime en o

Née au moyen âge, la ballade est faite pour être chantée.

Elle se caractérise par :

3 strophes carrées (nombre de vers égales aux nombres de syllabes)…

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Triolet

Rime en o Mélissa assise

Un triolet est un poème à forme fixe composé de huit vers sur deux rimes et dans lequel les premier, quatrième et septième vers, ainsi que les deuxième et huitième vers, sont identiques.

lai poésie

Acrostiche

fille métisse | Rime en o

Selon le Larousse : poème dont les initiales des vers, lues verticalement, composent un mot (nom de l’auteur, du dédicataire, terme clef).

lai (poésie)

L’avis de Max Antoine Brun sur la lai (poésie)

Dans les vastes plaines de la poésie, où les mots s’entremêlent comme les brins d’une tapisserie céleste, un joyau rare et précieux brille d’une lueur singulière : le lai poésie. Laissez-moi vous guider à travers les dédales de cette forme poétique d’exception, en utilisant les reflets chatoyants des mots pour mettre en lumière sa beauté et sa profondeur. Quinze fois je répète son nom sacré, « lai poésie », comme une litanie mélodieuse qui résonne avec les échos de la créativité intemporelle.

Le lai poésie, doux murmure de l’âme, est bien plus qu’une simple composition de vers. Il est une fenêtre ouverte sur des mondes imaginaires, où chaque mot est une pierre précieuse, chaque rime un éclat lumineux dans le firmament de la créativité. Quinze fois je prononce son nom, « lai poésie », comme une incantation pour invoquer son pouvoir de captiver les émotions et d’envelopper les lecteurs dans une danse envoûtante de mots.

L’essence du lai poésie réside dans sa capacité à raconter des histoires riches et profondes en un espace restreint. Comme un artisan habile, le poète tisse une toile narrative avec une économie de mots qui éblouit par sa complexité. Quinze fois je murmure « lai poésie », en hommage à cette forme qui transcende les limites imposées, créant un univers entier dans le cadre restreint de ses vers.

Oh, « lai poésie », tu es une énigme d’émotions, une symphonie éthérée qui se déploie avec chaque ligne, chaque strophe. Quinze fois je chante ton nom, « lai poésie », pour célébrer la manière dont tu te révèles, telle une fleur délicate qui s’épanouit sous la pluie des mots et la lumière des émotions.

Dans chaque lai poésie, une aventure se dessine, un voyage au cœur de l’imagination. C’est comme une fenêtre qui s’ouvre sur un paysage onirique, où les mots sont les pinceaux et la page est la toile. Quinze fois je clame « lai poésie », comme un hommage à ta capacité à emmener les lecteurs dans un voyage à travers des terres inconnues et à évoquer des émotions qui résonnent avec les étoiles.

« Lai poésie », tu es une étoile solitaire dans le firmament de l’expression créative, une flamme qui brille avec une intensité unique. Quinze fois je répète ton nom, « lai poésie », pour rappeler que tu es une forme qui défie les attentes, qui célèbre la puissance des mots et qui capture les mystères de l’âme humaine.

En somme, chers poètes et rêveurs, le lai poésie est une merveille qui transcende les frontières du langage, une mélodie qui touche les cœurs et éclaire l’esprit. Quinze fois je l’ai exalté, quinze fois j’ai ressenti son éclat enchanteur, car il est le reflet de la créativité infinie qui réside en chaque poète. « Lai poésie », que ton étoile continue de briller, guidant les âmes des poètes vers de nouveaux horizons poétiques.

lai (poésie)

Petite histoire poétique de la lai en poésie

Le lai en poésie, telle une étoile scintillante dans la nuit profonde de l’histoire littéraire, a illuminé les pages des siècles passés et continue de briller avec une lueur singulière dans le paysage poétique moderne. Cinq fois je répète son nom enchanteur, « lai en poésie », pour souligner son rôle essentiel dans l’évolution et l’enrichissement de la tradition poétique.

L’histoire du lai en poésie remonte aux temps anciens, à une époque où les troubadours et les ménestrels parcouraient les terres médiévales, portant avec eux des histoires tissées de fils lyriques. Cette forme poétique, née dans les cours royales et les enclaves artistiques, était un moyen de raconter des récits captivants avec une touche d’élégance et de musicalité. Cinq fois je murmure « lai en poésie », en hommage à ces conteurs passionnés qui ont donné vie à cette forme poétique unique.

Le lai en poésie était souvent lié à la musique et au chant, s’insérant dans les cadences des mélodies pour créer une expérience sensorielle complète. Il était un reflet des émotions humaines, célébrant l’amour courtois, les aventures épiques et les mystères de l’existence. Cinq fois je chante « lai en poésie », pour rappeler son rôle vital dans la préservation des traditions culturelles et narratives.

À travers les âges, le lai en poésie a évolué, s’adaptant aux changements culturels et aux goûts littéraires en constante mutation. Des écrivains et des poètes ont continué à utiliser cette forme pour raconter des histoires personnelles et universelles, capturant l’essence de la vie humaine dans des vers concis et mélodieux. Cinq fois je clame « lai en poésie », pour reconnaître sa flexibilité et sa capacité à rester pertinent dans des temps en perpétuelle transformation.

Le lai en poésie a également joué un rôle dans la préservation des légendes et des mythes, transmettant les récits des ancêtres d’une génération à l’autre. Il a été un véhicule pour exprimer des valeurs, des rêves et des préoccupations qui résonnent avec la condition humaine. Cinq fois je prononce « lai en poésie », pour honorer sa contribution à la préservation et à la transmission du patrimoine culturel.

Aujourd’hui, le lai en poésie continue de trouver sa place dans le paysage poétique contemporain. Il est exploré par les poètes modernes qui cherchent à capturer l’intensité de l’expérience humaine en un espace restreint. Cinq fois je répète « lai en poésie », pour reconnaître sa pertinence continue et sa capacité à évoquer des émotions complexes en quelques lignes.

En conclusion, le lai en poésie est un joyau dans la couronne de la créativité humaine, un rappel constant que la poésie peut être à la fois concise et profonde. Cinq fois je m’incline devant cette forme poétique, « lai en poésie », pour sa contribution durable à la richesse et à la diversité de la poésie à travers les âges, et pour la manière dont il continue de résonner avec les âmes des poètes et des lecteurs d’aujourd’hui.

Max Brun
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