le sonnet
Le sonnet est un poème codifié, composé de quatre strophes : deux quatrains et deux tercets. Le type de rime dépend du type de sonnet. Parmi les sonnets réguliers on distingue : Tout d’abord, une rapide définition du sonnet : du latin sonare, « sonner », le sonnet, né en Italie avec Pétrarque, a été introduit en France au début de la Renaissance, par Marot notamment (auteur du premier sonnet français). Il s’agit d’une forme fixe de 14 vers répartis en deux quatrains à rimes embrassées sur deux rimes, suivis d’un sizain de forme variable, mais qui s’est fixé en une forme canonique d’un distique suivi d’un quatrain, divisé typographiquement en deux tercets (d’après le Lexique des termes littéraires du Livre de Poche, sous la direction de Michel Jarrety, 2001). (source ici : https://www.weblettres.net/spip/spip.php?article295) Nombreux sont les poètes, au XIXème siècle, qui ont pratiqué le sonnet inversé. Je donne, en fin d’article, un lien vers une approche plus développée du sonnet si tu souhaites, ô lecteur, en savoir plus. Pour découvrir ce qu’est un sonnet inversé, il suffit de lire ce Sonnet sur la tête.    

Le sonnet inversé

Tristan Corbières : le maître du sonnet inversé ?

  Rares sont les deux-pattes qui ont aussi bien pratiqué l’auto-dérision. Le sonnet présenté ci-dessous, Le crapaud, est un sonnet inversé quinzain (Pour lire un sonnet quinzain droit sur ses pattes, je te conseille Le Chant d’Adam). Pour en savoir plus sur Tristan Corbières, poète deux-pattes maudit s’il en est, je te propose de lire Rimbaud, Lautréamont, Corbières, Cros – Œuvres poétiques complètes, dans la Collection Bouquins, publié chez Robert Laffont. Pour un coup d’œil plus rapide, ce lien mène vers un portrait tracé par un deux-pattes passionné de poésie. (source)    

Le sonnet inversé

Sonnet inversé de « Verlaine » deux tercets suivi de deux quatrains.

Poète célèbre :
  • Paul Verlaine, poète français du XIXe siècle.
Exemple : RESIGNATION Tout enfant, j’allais rêvant Ko-Hinnor, Somptuosité persane et papale, Héliogabale et Sardanapale ! Mon désir créait sous des toits en or, Parmi les parfums, au son des musiques, Des harems sans fin, paradis physiques ! Aujourd’hui plus calme et non moins ardent, Mais sachant la vie et qu’il faut qu’on plie, J’ai dû refréner ma belle folie, Sans me résigner par trop cependant. Soit ! le grandiose échappe à ma dent, Mais fi de l’aimable et fi de la lie ! Et je hais toujours la femme jolie ! La rime assonante et l’ami prudent. VERLAINE, Paul.« Résignation » est tiré de Poèmes saturniens, Editeur Alphonse Lemerre, 1966.

 
Max Brun
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