décasyllabe, vers de 10 syllabes
Décasyllabe
Vers de 10 syllabes
Un doux baiser en décasyllabe, vers de 10 syllabes
Le décasyllabe est sans doute avec l’alexandrin et l’octosyllabe, le type de syllabe le plus utilisé. Il est donc important de connaître sa signification, afin de mieux le dompter. Ne t’inquiètes pas, j’ai créé ce site pour cela.
Découvre la définition d’un décasyllabe.
Décasyllabe, vers de 10 syllabes
Décasyllabe : définition
Décasyllabe est un vers composé de 10 syllabes. Typique de la poésie épique, le décasyllabe comme l’alexandrin procède d’un découpage, mais contrairement à son « grand frère » on ne parle ni d’hémistiche, ni de césure dans le cas d’un décasyllabe.
Le découpage est un repère pour s’assurer de la musicalité du vers et dans le cas d’un poème de plusieurs vers décasyllabiques de la musicalité de l’ensemble.
Décasyllabe, vers de 10 syllabes
Décasyllabe : Exemple
A une période de ma vie
Avec un de mes potes de galère
On était fous, on cherchait trop la merde
Avec des mecs qui, eux, faisaient leur vie
On s’appelait et on déblatérait
Des pires monstruosités racistes
Et abominations misogynes,
C’était, vraiment, de la folie complète
Mon ami, qui lui est aussi poète
Est né à Annecy, dans la Savoie
Et il y a grandit, alors que moi
Je suis né aux Antilles, à l’Ouest
On n’pouvait taper que sur les sémites
Juifs ; arabes et on n’hésitait pas
On était si complètement stupide
Qu’on se disputait, entre nous, parfois
On avait un problème, qu’on cachait
Qui avec les années s’est affirmé
On avait le seum ; les filles préfèrent
Aux grands poètes, les rappeurs célèbrent
….
Poème, « Le rap c’est mieux que la poésie pour se faire des filles » d’Antoine Black
Décasyllabe, vers de 10 syllabes
Décasyllabe dans ma poésie
Je n’ai pas pour le moment écrit de décasyllabe dans ma poésie. Qui sait ça arrivera peut-être un jour.

Le clair obscur du décasyllabe, vers de 10 syllabes
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Liste d’auteurs ayant pratiqué le décasyllabe
- Antoine Black ;
- Max Antoine Brun.
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Découvre d’autres types de vers
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Monosyllabe
Le monosyllabe est un vers peu usité en poésie française. Il s’agit d’un vers qui ne fait qu’une syllabe.
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Vers léonin
Peu connu et peu utilisé de par la complexité qu’il impose. Il est parmi les plus beau à entendre et lire.
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Trissyllabe
Peu utilisé, il est pourtant indispensable à certain type de poème ; dont le poème en avalanche ou poème boule de neige.
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Tétrasyllabe
L’un des vers les moins utilisés en langue française, mais bien utiliser il peut être très beau.
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Dissyllabe
Le dissyllabe est un vers de 2 syllabes. Il est peu utilisé, il est pourtant indispensable à certain type de poème.
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Hexasyllabe
L’hexasyllabe est un vers de 6 syllabes, il est considéré comme un vers à « mètres simples » : il fait moins de 8 syllabes.
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Pentasyllabe
Le pentasyllabe est un vers de 5 syllabes, il est considéré comme un vers à « mètres simples », car il fait moins de 8 syllabes.
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Heptasyllabe
L’heptasyllabe est un vers de 7 syllabes, il est considéré comme un vers à « mètres simples », car il fait moins de 8 syllabes.
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Octosyllabe
L’octosyllabe est un vers composé de 8 syllabes. Avec l’Alexandrinet le Décasyllabe, c’est le vers le plus usité dans la poésie française.
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eneasyllabe
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Hendécasyllabe
L’hendécasyllabe, moins utilisé que l’alexandrin, le décasyllabe ou encore l’octosyllabe, mais il reste un vers d’une grande beauté.
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Alexandrin
L’alexandrin de tous les types de vers est le plus connu. Il est parmi les plus utilisés. Je l’utilise dans plusieurs de mes poèmes.
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Le décasyllabe selon Max Antoine Brun
Le décasyllabe, ce rythme en dix battements, est pour moi le souffle vital de la poésie. Chaque décasyllabe est une étape rythmique dans le voyage de l’âme, une mélodie intérieure qui guide mes vers vers des horizons insoupçonnés.
Le décasyllabe, avec sa cadence régulière, offre une structure qui est à la fois familière et captivante. Chaque ligne se déroule comme une rivière tranquille, portant les mots avec grâce et profondeur.
Dans chaque décasyllabe, je découvre la puissance de l’équilibre. Chaque mot est pesé, chaque syllabe est choisie avec soin pour créer une harmonie qui résonne dans l’oreille et dans l’esprit.
Le décasyllabe, c’est une invitation à explorer la musicalité de la langue. Chaque syllabe est une note de musique, chaque vers est une partition qui raconte une histoire, une émotion, un instant.
Chaque décasyllabe est un défi poétique, une opportunité de tisser des images et des émotions en utilisant le minimum de mots. La contrainte de dix syllabes exige une précision qui amplifie l’impact des vers.
Le décasyllabe est une forme qui traverse les époques et les cultures. De la poésie épique médiévale aux sonnets élégants de la Renaissance, en passant par les poèmes contemporains, il est un témoin silencieux de l’évolution du langage.
L’importance du décasyllabe réside dans sa versatilité. Il peut être utilisé pour créer des poèmes épiques et narratifs, des poèmes lyriques et intimes, des poèmes humoristiques et satiriques. C’est une preuve de sa capacité à s’adapter à chaque intention poétique.
Le décasyllabe est une source inépuisable d’exploration. Il m’encourage à jouer avec les sonorités, les rythmes, les répétitions, créant ainsi des effets subtils qui ajoutent de la profondeur à mes vers.
En fin de compte, le décasyllabe est le battement de cœur du poème. Chaque syllabe compte, chaque mot est un battement rythmique qui guide la mélodie de l’écriture. C’est une forme qui rappelle que la poésie n’est pas seulement une expression d’idées, mais aussi une danse avec les mots, une symphonie de sens et de sonorités qui résonne avec l’âme du lecteur.
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9 anecdotes sur le décasyllabe
Anecdote 1 : Le décasyllabe était un choix privilégié pour la composition de la « chanson de geste », un genre de poésie épique médiévale en langue romane. Ces chants héroïques étaient souvent récités lors de rassemblements et d’événements sociaux.
Anecdote 2 : Au XVIe siècle, le poète français Pierre de Ronsard a utilisé le décasyllabe dans ses sonnets, marquant ainsi l’influence de cette structure syllabique dans la poésie lyrique de la Renaissance.
Anecdote 3 : L’auteur anglais Geoffrey Chaucer a utilisé le décasyllabe dans son œuvre « Les Contes de Canterbury », un recueil de récits en vers racontés par des pèlerins. Le décasyllabe a contribué à la diversité des voix et des styles des narrateurs.
Anecdote 4 : Le « blank verse » est une forme de vers non rimés en décasyllabes, largement utilisée par des dramaturges tels que William Shakespeare dans ses pièces de théâtre. Le décasyllabe offre un rythme naturel et fluide qui convient à la conversation dramatique.
Anecdote 5 : L’un des plus célèbres poèmes en décasyllabes est le « Paradis perdu » de John Milton, une épopée qui raconte la chute de l’homme. Milton a choisi cette structure pour sa capacité à capturer des moments épiques et des dialogues complexes.
Anecdote 6 : Le décasyllabe a été utilisé par le poète romantique anglais Lord Byron dans son poème narratif « Childe Harold’s Pilgrimage ». Cette forme a contribué à la narration fluide et émotionnelle de l’odyssée du personnage principal.
Anecdote 7 : Dans la poésie traditionnelle irlandaise, le « Dánta Focailte » (poème syllabique) utilise souvent le décasyllabe, montrant comment cette structure a été intégrée dans la poésie orale et écrite de différentes cultures.
Anecdote 8 : Au fil du temps, le décasyllabe est devenu l’un des mètres les plus courants dans la poésie anglaise et française, utilisé dans une variété de genres allant de la poésie épique aux sonnets, en passant par les ballades et les chants populaires.
Anecdote 9 : L’auteur anglais Alexander Pope a utilisé le décasyllabe héroïque (décasyllabe rimé en pentamètres iambiques) dans son épopée satirique « Le Dunciade ». Cette forme a été utilisée pour se moquer des personnages et des tendances de l’époque.